mardi 12 avril 2011
samedi 1 janvier 2011
Les vœux de Fatma Adda, Conseillère Régionale.
Mesdames, Messieurs,
Ce n’est pas sans une certaine émotion que je m’adresse à vous en qualité de nouvelle élue de la Région pour célébrer la fin d’une année et le début d’une autre.
J’ai une pensée toute particulière pour celles et ceux qui souffrent. L’année écoulée a été marquée par des catastrophes naturelles d’une rare intensité ; typhons, inondations, éruptions, séismes ;… provoquant la désolation chez les populations touchées de la Russie au Pakistan et de l’Indonésie à Haïti. Dans le même temps, notre pays subissait la tempête Klaus d’une ampleur exceptionnelle n’épargnant aucun secteur d’activités. Mais de ces évènements douloureux, je retiens la mobilisation des institutions publiques ainsi que le formidable élan de solidarité au sein de la population qui ont contribué à un retour progressif à la vie normale.
Pour notre pays, l’année 2010 a été aussi celle des réformes portant la suppression de la taxe professionnelle, la création du conseiller territorial…qui ne sont pas neutres pour nos collectivités, nos concitoyens et nos investissements.
L’éclaircie de l’année 2010 est venue de l’entrée en force des écologistes dans les assemblées régionales. Laissez-moi une nouvelle fois vous renouveler mes remerciements pour la confiance que vous nous avez accordée.
Portés par le nouveau souffle Europe Ecologie - Les Verts, nous sommes déterminés à ce que 2011 témoigne de la continuité de notre exigence écologique et à porter la représentation de l’écologie dans les assemblées départementales, en mars prochain.
Je vous souhaite une très bonne année 2011. En espérant que celle-ci soit placée, pour vous et tous les êtres qui vous sont chers, sous le signe de la réussite, du bonheur et de la santé.
Ce n’est pas sans une certaine émotion que je m’adresse à vous en qualité de nouvelle élue de la Région pour célébrer la fin d’une année et le début d’une autre.
J’ai une pensée toute particulière pour celles et ceux qui souffrent. L’année écoulée a été marquée par des catastrophes naturelles d’une rare intensité ; typhons, inondations, éruptions, séismes ;… provoquant la désolation chez les populations touchées de la Russie au Pakistan et de l’Indonésie à Haïti. Dans le même temps, notre pays subissait la tempête Klaus d’une ampleur exceptionnelle n’épargnant aucun secteur d’activités. Mais de ces évènements douloureux, je retiens la mobilisation des institutions publiques ainsi que le formidable élan de solidarité au sein de la population qui ont contribué à un retour progressif à la vie normale.
Pour notre pays, l’année 2010 a été aussi celle des réformes portant la suppression de la taxe professionnelle, la création du conseiller territorial…qui ne sont pas neutres pour nos collectivités, nos concitoyens et nos investissements.
L’éclaircie de l’année 2010 est venue de l’entrée en force des écologistes dans les assemblées régionales. Laissez-moi une nouvelle fois vous renouveler mes remerciements pour la confiance que vous nous avez accordée.
Portés par le nouveau souffle Europe Ecologie - Les Verts, nous sommes déterminés à ce que 2011 témoigne de la continuité de notre exigence écologique et à porter la représentation de l’écologie dans les assemblées départementales, en mars prochain.
Je vous souhaite une très bonne année 2011. En espérant que celle-ci soit placée, pour vous et tous les êtres qui vous sont chers, sous le signe de la réussite, du bonheur et de la santé.
Fatma ADDA.
mardi 21 décembre 2010
Improvisations et manque d’ambition Photovoltaïque.
Une ligue d’improvisation composée de 7 ministres et non des moindres a décidé le 2 décembre de suspendre tout nouveau projet de plus de 3 kWc. Les quelques 25 000 professionnels du secteur, pour l’essentiel des PME et TPE qui entreprennent de créer, diversifier ou réorienter leurs activités au service de la transition écologique de l’économie sont une nouvelle fois plongés dans l’incertitude ; en effet le gouvernement n’en est pas à sa première improvisation photovoltaïque. Le secteur est régulièrement l’otage des caprices de décret rétroactif, incompréhensible où tout simplement éliminatoire. Sous couvert de protection des consommateurs, le gouvernement s’est associé à la rumeur qui amalgame l’obligation d’achat photovoltaïque à la hausse des tarifs de l’électricité. Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage.
L’amateurisme de cette gestion à vue fait par ailleurs fi de la concertation promise et inscrite dans la loi Grenelle et orchestre les conditions d’un marché en dent de scie. Elle pousse également la profession au crime, en forçant les entrepreneurs à la précipitation par « crainte du lendemain » du prochain décret « solairicide ».
Ces improvisations à répétition ne permettent pas à la naissance d’une filière industrielle française sur les marchés amonts, où se concentre le gros de la valeur ajoutée et pour lesquels de lourds investissements demandent la sécurisation d’un marché de taille et de long terme. Elles pénalisent par ailleurs des milliers de structures sur le marché aval des études, de la promotion, et de l’installation et de l’exploitation.
A court terme, EELV demande à ce que la concertation avec toutes les parties prenantes qui débute ce lundi 20 décembre, le couteau sous la gorge, soit réelle et l’occasion ultime de mettre en place une politique lisible. A plus long terme EELV propose une refonte des règles de calculs de la Contribution au Service Public de l’Electricité en ce qui concerne le PV. Il est souhaitable que l’on arrête de fustiger l’industrie photovoltaïque par son coût pour la collectivité des usagers alors que les éléments même de la comparaison sont aujourd’hui faussés. Il sera nécessaire de prendre notamment en compte les coûts évités (usage ou non des réseaux de transports et ou de distribution) par le photovoltaïque et les externalités des autres formes d’énergies électriques fossiles pour parvenir à comparer ce qui est comparable. Il apparaitrait alors que cette industrie est à moins d’une mandature d’atteindre la parité réseau, c'est-à-dire le moment où elle ne constituera plus une charge d’investissement mais une économie pour la collectivité.
EELV souligne le manque cruel d’ambition du gouvernement en terme d’objectifs à long terme et s’associe aux demandes répétées des industriels pour une meilleure anticipation, une plus grande stabilité économique et réglementaire du secteur photovoltaïque.
L’amateurisme de cette gestion à vue fait par ailleurs fi de la concertation promise et inscrite dans la loi Grenelle et orchestre les conditions d’un marché en dent de scie. Elle pousse également la profession au crime, en forçant les entrepreneurs à la précipitation par « crainte du lendemain » du prochain décret « solairicide ».
Ces improvisations à répétition ne permettent pas à la naissance d’une filière industrielle française sur les marchés amonts, où se concentre le gros de la valeur ajoutée et pour lesquels de lourds investissements demandent la sécurisation d’un marché de taille et de long terme. Elles pénalisent par ailleurs des milliers de structures sur le marché aval des études, de la promotion, et de l’installation et de l’exploitation.
A court terme, EELV demande à ce que la concertation avec toutes les parties prenantes qui débute ce lundi 20 décembre, le couteau sous la gorge, soit réelle et l’occasion ultime de mettre en place une politique lisible. A plus long terme EELV propose une refonte des règles de calculs de la Contribution au Service Public de l’Electricité en ce qui concerne le PV. Il est souhaitable que l’on arrête de fustiger l’industrie photovoltaïque par son coût pour la collectivité des usagers alors que les éléments même de la comparaison sont aujourd’hui faussés. Il sera nécessaire de prendre notamment en compte les coûts évités (usage ou non des réseaux de transports et ou de distribution) par le photovoltaïque et les externalités des autres formes d’énergies électriques fossiles pour parvenir à comparer ce qui est comparable. Il apparaitrait alors que cette industrie est à moins d’une mandature d’atteindre la parité réseau, c'est-à-dire le moment où elle ne constituera plus une charge d’investissement mais une économie pour la collectivité.
EELV souligne le manque cruel d’ambition du gouvernement en terme d’objectifs à long terme et s’associe aux demandes répétées des industriels pour une meilleure anticipation, une plus grande stabilité économique et réglementaire du secteur photovoltaïque.
Europe Ecologie – Les Verts
jeudi 2 décembre 2010
L'enquête de "Générations Futures" : en finir avec les pesticides
Communiqué de presse du 1er décembre 2010
L'association "Générations Futures" vient de publier une enquête alarmante qui montre des taux anormaux de pesticides dans les assiettes de nos enfants.
Europe Ecologie – Les Verts demande aux pouvoirs publics des mesures immédiates et exige un moratoire sur l'utilisation des pesticides.
En 2010, en France, un enfant de dix ans peut trouver jusqu'à quarante pesticides différents dans son assiette. Perturbateurs endocriniens, allergènes, cancérigènes... provoquant l'obésité, le diabète ou l'infertilité, toutes ces substances se retrouvent dans nos aliments parfois de manière illégale mais le plus souvent en toute légalité.
Les données présentées aujourd'hui par l'association "Génération futures" confirment les craintes des écologistes en matière de santé environnementale et de qualité de l'alimentation. Nos assiettes deviennent de véritables explosifs, entrainant le développement exponentiel des cancers (surtout chez l'enfant), des allergies ou du diabète... sur lesquels les médecins tirent la sonnette d'alarme depuis plus de dix ans.
Les pesticides sont une des principales causes de ces "maladies de civilisation". Leur présence extrêmement élevée dans l'alimentation confirme une nouvelle fois l'urgence de la situation et la nécessité de réduire drastiquement, voire interdire, l'utilisation de ces polluants dans l'agriculture.
Dangereux pour les consommateurs, pour les agriculteurs et leurs enfants, pour la faune et la flore, les pesticides ne seront pas suffisamment réduits par les mesures de la loi Grenelle 2 et le plan Ecophyto 2018. Alors que des pays comme le Danemark proscrivent certaines substances, celles-ci sont toujours utilisées en France, bien qu'elles aient été identifiées comme nocives officiellement lors du Grenelle de l'environnement.
Face à l'urgence de la situation, Europe Ecologie - Les Verts propose :
- un moratoire sur l'utilisation des pesticides, afin de stopper l'augmentation des maladies de civilisation;
- de nouvelles analyses indépendantes sur la dangerosité des pesticides et l'impact de leur utilisation sur la santé et l'environnement;
- l'arrêt des subventions pour toute installation agricole utilisant des pesticides;
- l'introduction d'une conditionnalité pour toutes les aides à l'agriculture en privilégiant le bio;
- un renforcement du contrôle des produits alimentaires selon les critères européens, notamment ceux qui sont produits hors-UE.
- un moratoire sur l'utilisation des pesticides, afin de stopper l'augmentation des maladies de civilisation;
- de nouvelles analyses indépendantes sur la dangerosité des pesticides et l'impact de leur utilisation sur la santé et l'environnement;
- l'arrêt des subventions pour toute installation agricole utilisant des pesticides;
- l'introduction d'une conditionnalité pour toutes les aides à l'agriculture en privilégiant le bio;
- un renforcement du contrôle des produits alimentaires selon les critères européens, notamment ceux qui sont produits hors-UE.
Djamila Sonzogni, Porte-parole
lundi 29 novembre 2010
Dioxines : Une justice partiale et aux ordres...
Communiqué de presse 28 novembre 2010
Le procès dit de la dioxine (29 et 30 novembre) concerne une plainte déposée par l’ACALP, la CFDT, Bien Vivre en Tarentaise et des malades du cancer, pour « mise en danger de la vie d’autrui » par une exposition aux pollutions du four d’incinération de Gilly/Albertville. Cette infraction n’a pas été retenue car la justice via des experts, argue que les anomalies de santé pouvaient éventuellement provenir d’autres causes que dioxines ! Donc malheureusement le procès va se réduire à une simple infraction à la réglementation du contrôle des installations dites dangereuses… ainsi qu’au seul jugement de l’employé de Novergie qui a violé les scellés de l’incinérateur pour dépanner rapidement un autre four.
Après une longue instruction, une étude épidémiologique a conclu à l’absence de lien absolu entre l’exposition aux polluants et les maladies constatées chez les riverains du four. Les experts qui ont ainsi conclu ont été désignés de manière arbitraire par la chambre de l’instruction. Le sérieux de leur étude est remis en cause par des scientifiques éminents. Par ailleurs, une étude nationale conduit à affirmer que le risque de contracter certains cancers est plus important à proximité des incinérateurs. Ce qui conduit le procureur à expliquer face caméra que « quand bien même il y a plus de cancer à proximité des incinérateurs, vous ne pouvez pas prouver que VOTRE maladie est due à l’incinérateur ». Il y a suffisamment de pollutions de toutes sortes pour qu’elles s’exonèrent de responsabilités les unes les autres ! Circulez !
La question posée est donc celle de l’indépendance des expertises en cas de plainte pour des dommages sur la santé en cas de grave pollution. La justice aujourd’hui n’offre pas de réponse ;
Plus grave encore, devant un pourvoi de l’avocat des plaignants, pour réfuter la procédure arbitraire d’expertise, la cour de cassation a publié un arrêté dans lequel elle déclare que c’est au plaignant de prouver que le pollueur l’a exposé à un risque vital (inversion de la charge de la preuve) !
Cette situation scandaleuse conduit les plaignants à déposer une requête auprès de la cour européenne pour contester une nouvelle règle du droit qui conduirait pratiquement à empêcher de faire le lien entre pollution de l’environnement et dommage à la santé des populations.
La justice avait agi différemment dans le cas de l’amiante. Faut-il y voir cette fois un nouveau coup porté à l’indépendance de la justice rendue au nom du peuple français ?
Bien sûr il faut continuer de travailler la réflexion indispensable sur la question des déchets. Mais il est tout aussi indispensable que la justice, à travers ce procès, n’introduise pas une jurisprudence disculpant les pollueurs en entravant les recours en justice des populations exposées aux polluants.
Europe Ecologie – Les Verts sera aux côtés des plaignants et portera un programme pour la présidentielle qui, entre autre, corrige cette révoltante situation.
Après une longue instruction, une étude épidémiologique a conclu à l’absence de lien absolu entre l’exposition aux polluants et les maladies constatées chez les riverains du four. Les experts qui ont ainsi conclu ont été désignés de manière arbitraire par la chambre de l’instruction. Le sérieux de leur étude est remis en cause par des scientifiques éminents. Par ailleurs, une étude nationale conduit à affirmer que le risque de contracter certains cancers est plus important à proximité des incinérateurs. Ce qui conduit le procureur à expliquer face caméra que « quand bien même il y a plus de cancer à proximité des incinérateurs, vous ne pouvez pas prouver que VOTRE maladie est due à l’incinérateur ». Il y a suffisamment de pollutions de toutes sortes pour qu’elles s’exonèrent de responsabilités les unes les autres ! Circulez !
La question posée est donc celle de l’indépendance des expertises en cas de plainte pour des dommages sur la santé en cas de grave pollution. La justice aujourd’hui n’offre pas de réponse ;
Plus grave encore, devant un pourvoi de l’avocat des plaignants, pour réfuter la procédure arbitraire d’expertise, la cour de cassation a publié un arrêté dans lequel elle déclare que c’est au plaignant de prouver que le pollueur l’a exposé à un risque vital (inversion de la charge de la preuve) !
Cette situation scandaleuse conduit les plaignants à déposer une requête auprès de la cour européenne pour contester une nouvelle règle du droit qui conduirait pratiquement à empêcher de faire le lien entre pollution de l’environnement et dommage à la santé des populations.
La justice avait agi différemment dans le cas de l’amiante. Faut-il y voir cette fois un nouveau coup porté à l’indépendance de la justice rendue au nom du peuple français ?
Bien sûr il faut continuer de travailler la réflexion indispensable sur la question des déchets. Mais il est tout aussi indispensable que la justice, à travers ce procès, n’introduise pas une jurisprudence disculpant les pollueurs en entravant les recours en justice des populations exposées aux polluants.
Europe Ecologie – Les Verts sera aux côtés des plaignants et portera un programme pour la présidentielle qui, entre autre, corrige cette révoltante situation.
Djamila Sonzogni, porte-parole
mercredi 24 novembre 2010
lundi 22 novembre 2010
Soutien à Gilles-Eric Séralini
Communiqué de presse du 22 novembre 2010
Gilles-Eric Séralini, professeur à l'Université de Caen spécialisé dans l'étude des effets des pesticides et des OGM sur la santé, et Président du conseil scientifique du CRIIGEN (Comité de Recherche et d'Information Indépendantes sur le Génie Génétique), fait l'objet d'une campagne de dénigrement depuis la publication de contre-expertises concernant 3 maïs OGM.
Face à la violence de ces attaques venant de Monsanto et d’une partie du monde scientifique, Gilles-Eric Séralini a dû porter plainte pour diffamation.
A l’occasion de son procès qui se déroule mardi 23 novembre, un rassemblement de soutien est organisé le même jour à 12h, Place du Châtelet.
Au-delà du soutien à un chercheur, c’est aussi l'avenir d'une recherche libre et indépendante de tous les lobbys agro-industriels, la protection des lanceurs d’alerte, le droit à la controverse scientifique et à l’expertise contradictoire, transparente et indépendante que nous défendons.
Europe Ecologie – Les Verts appelle à être nombreux ce mardi 23 novembre et sera représenté par la sénatrice Marie-Christine Blandin et la députée Annie Poursinoff.
Djamila Sonzogni, Porte-parole.
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