exige le retrait du projet de loi Sarkozy
sur la prévention de la délinquance
sur la prévention de la délinquance
S’appuyant sur l’expression du malaise social dans les banlieues en novembre et décembre 2005 et la lutte anti CPE du printemps 2006, le gouvernement prépare depuis plusieurs mois une loi sur la prévention de la délinquance.
Ce texte fourre-tout s’étend à un ensemble de domaines qui va toucher directement la vie quotidienne de chaque citoyen.
Outre le fait que ce texte est profondément dangereux et liberticide par la stigmatisation de catégories de la population et l’exacerbation des conflits entre personnes, voire communautés,
l’association des usagers de l’hôpital public que nous sommes est d’autant plus inquiète, que ce projet fait un amalgame terrible entre troubles mentaux, dangerosité et délinquance.
Dans les articles 18 à 24, une série de mesures remettent en cause le fragile équilibre du dispositif de l’hospitalisation psychiatrique.
Désormais un maire peut décider un internement d’office s’il juge que la sureté des personnes ou publique est menacée. Un simple avis médical suffira à sa décision.
L’édile sera informé par l’hôpital de la sortie de toute personne hospitalisée d’office et résident sur sa commune. Le maire devient un superviseur sanitaire.
Toute personne hospitalisée d’office sera inscrite dans un fichier national dont les informations seront conservées pendant 6 ans. Qui aura accès à ce fichier ? Un rude coup porté au secret médical.
Le comité gersois s’associe aux associations des usagers et professionnels de la psychiatrie pour
Ce texte fourre-tout s’étend à un ensemble de domaines qui va toucher directement la vie quotidienne de chaque citoyen.
Outre le fait que ce texte est profondément dangereux et liberticide par la stigmatisation de catégories de la population et l’exacerbation des conflits entre personnes, voire communautés,
l’association des usagers de l’hôpital public que nous sommes est d’autant plus inquiète, que ce projet fait un amalgame terrible entre troubles mentaux, dangerosité et délinquance.
Dans les articles 18 à 24, une série de mesures remettent en cause le fragile équilibre du dispositif de l’hospitalisation psychiatrique.
Désormais un maire peut décider un internement d’office s’il juge que la sureté des personnes ou publique est menacée. Un simple avis médical suffira à sa décision.
L’édile sera informé par l’hôpital de la sortie de toute personne hospitalisée d’office et résident sur sa commune. Le maire devient un superviseur sanitaire.
Toute personne hospitalisée d’office sera inscrite dans un fichier national dont les informations seront conservées pendant 6 ans. Qui aura accès à ce fichier ? Un rude coup porté au secret médical.
Le comité gersois s’associe aux associations des usagers et professionnels de la psychiatrie pour
- Dénoncer l’anathème qui est jeté sur l’ensemble des personnes souffrant de troubles psychiques en associant maladie mentale et délinquance.
- Dénoncer la régression sociale quant les soins sont gérés par le ministère de l’intérieur
- Exiger le retrait de ce projet de loi qui porte gravement atteinte aux libertés individuelles
Communiqué de presse - Auch le 10 février 2007
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