Ce vendredi 2 mars les Verts du Gers organisaient une conférence de presse dans les locaux du Café Gascon à Auch.
Il s'agissait de présenter à la presse leurs candidats pour les deux circonscriptions du Gers.Séance photo tout d'abord...
Puis retour au Café Gascon où M. Nozella s'affairait à la préparation de l'apéritif/buffet auquel les Verts avaient convié presse, adhérents et amis.
Voici l'introduction de Michel Bordes, secrétaire départemental :
Tout d’abord je vous remercie, toutes et tous, d’avoir répondu à l’invitation des Verts du Gers et j’espère que votre emploi du temps vous permettra de passer un petit moment convivial avec nous, autour d’un apéritif et du buffet que M. Nozella nous a préparé.
Heureusement que nous avons fixé ce rendez-vous pour aujourd’hui car demain j’ai entendu dire qu’il risque d’y avoir beaucoup de monde au marché et nous aurions eu quelques difficultés à vous attirer jusqu’ici !
Je voudrais, avant de vous livrer nos candidates et nos candidats faire une petite présentation des orientations qui font que nous sommes Verts et qu’être Vert c’est très différent, sinon de ce qui se dit, mais surtout de ce qui se fait...
Nous n’avons pas trop de difficultés avec ce qui se dit: l’appel à la Révolution Ecologique de Chirac nous gêne surtout car venu un peu tard, nous avions déjà imprimé nos affiches ! Trop tard également car depuis qu’il a constaté que «la maison brûle» l’intervention des pompiers nous aurait peut-être évité l’impérieuse nécessité de la «Révolution» aujourd’hui.
Car aujourd’hui il y a urgence. Il y a «Urgence écologique». Pour la planète, pour l’Europe, pour la France... pour mes petits enfants !
On peut aussi le contester, on peut ne pas vouloir le voir ou penser que ce sont les autres qui doivent s’en préoccuper et faire des efforts, mais on ne peut ignorer que de continuer sur les modes de vie qui sont les nôtres aujourd’hui, ici, nous mène dans le mur et que ce mur est désormais tout proche...
En ce sens Nicolas Hulot a permis de médiatiser ce danger imminent. Le fait qu’il y soit parvenu avec des arguments qui sont les nôtres depuis des décennies n’est guère rassurant pour l’avenir. Ce n’est pas d’un général que l’écologie a besoin, c’est d’une armée ! D’une armée de citoyens ! Ses sponsors lui permettent de faire les constats aussi longtemps qu’ils pensent pouvoir dominer les marchés. Et la sauvegarde de l’environnement sera un marché immense. Il mobilisera les capitaux si nous continuons comme aujourd’hui, il mobilisera les hommes si on fait la «Révolution écologique». La nôtre !
Peut-on aujourd’hui, ici, croire ou vouloir croire que la croissance telle que calculée, le PIB, est une solution pour l’avenir. Ce n’est pas sérieux ! Et malheureusement c’est le seul crédo de la plupart des candidats à la présidentielle, notamment les trois qui ont une chance d’être élus... Les mêmes qui ont signé le «Pacte» de Nicolas Hulot.
Nous consommons ici trois fois plus que la planète ne peut supporter, nous épuisons, nous détruisons, nous empoisonnons cette terre qui nous a permis cette consommation.
Cette semaine, à Brest, des agriculteurs s’en sont pris aux locaux de l’association Eaux et Rivières de Bretagne comme si de casser le thermomètre allait guérir le malade !
Il y a peu, avant de prendre un recul bien mérité, monsieur Dauzère se réjouissait du réchauffement climatique et du manque d’eau car ainsi nos agriculteurs allaient être amenés à produire plus (Edito Volonté Paysanne deuxième quinzaine de janvier 2007). Comme si les docteurs allaient se réjouir de la mutation du virus de la grippe aviaire qui leur assurerait un débouché pour quelques années !
En janvier il n’avait pas pensé que le Gers était aussi en danger... En février il réclamait Charlas dans l’édito suivant car, écrit-il, il faudra peut-être bientôt irriguer les céréales... D’autres veulent arroser les vignes... pour faire circuler nos voitures ! Ce n’est pas responsable, ce n’est pas sérieux !
L’eau est un problème dans le Gers. La géographie l’a voulu ainsi. Ceci pour sa quantité. L’eau de la Barousse paraissait être une solution (elle a permis d’alimenter une partie du département, ce qui a d’ailleurs eu pour conséquence de cesser les contrôles de qualité sur la Gimone notamment). Hélas il semble aujourd’hui que le débit se réduit... La solution ne viendra pas de là !
La qualité ? Eaux de surface et nappes phréatiques sont polluées par les intrants agricoles (en très forte augmentation pour les glyphosates dont on commence à reconnaître aujourd’hui les dangers) et on sait déjà qu’à 90 % au moins elles n’atteindront pas le bon état écologique prévu par la directive cadre européenne sur l’eau pour 2015.
Et ce ne sont pas des actions type «Gers amont» qui amélioreront la situation. Malheureusement la plus grande partie des crédits affectés profite à quelques gros exploitants qui pourront ainsi renouveler leur parc de pluvérisateurs et non à initier des pratiques alternatives... Il en est de même de la formation proposée par la CACG aux collectivités locales. Le fait que l’agriculteur ou le cantonnier portent un masque est certes rassurant pour lui, mais pour le passant ? Pour le consommateur ?
On pourrait trouver des dizaines d’exemples. C’est partout et toujours le profit immédiat de quelques-uns qui prévaut: OGM, agriculture intensive, irrigation, primes de la PAC et maintenant DPU qui ne profitent pas aux pratiques respectueuses de l’environnement, de la qualité et donc des consommateurs.
Des exemples dans les transports: l’adaptation de la ligne SNCF Perpignan/Luxembourg pour le ferroutage (qui ouvre ces jours-ci) avec les plate-formes ultra-modernes qui vont avec, coûte 54 millions d’euros. C’est-à-dire le même prix que les 8,4 kilomètres de deux fois deux voies entre Engachies et le rond-point de Marsan (vous savez la portion où les ouvrages d’art sont au milieu des champs) et qui devrait permettre de gagner une minute entre Auch et Toulouse... pour perdre une heure à Colomiers et sur la rocade !
Et l’Airbus ? Lorsque j’entends MM. Doligé et Martin réclamer le passage de l’hypothétique grand contournement de l’agglomération de Toulouse à proximité du Gers, car, selon eux «l’aéronautique est l’avenir du Gers», je suis porté à croire qu’en suivant ces préceptes l’avenir est un peu compromis !
Tout comme il est bien compromis par l’installation du centre commercial géant du plateau de la Ménude à Plaisance-du-Touch. 1400 emplois qu’ils disent ? Oui mais, pour un emploi créé dans la grande distribution ce sont 14 emplois de proximité qui disparaissent...
Est-ce de cette société que nous avons besoin ? Que nous apporte-t-elle aujourd’hui, que nous promet-elle pour demain ?
Nous sommes en train de perdre tous les acquis de plusieurs générations de luttes. Pour la première fois on peut dire avec certitude que nos enfants et nos petits enfants vivront moins bien que nous...
Nous gaspillons les ressources naturelles, nous vivons à crédit (pour notre santé, pour nos retraites mais aussi pour notre consommation), qui va rembourser ?
Un jour nos petits-enfants nous haïront !
Il est urgent que l’énergie, que les transports soient payés à leur juste prix: celui du pétrole et celui des pollutions qu’il génère.
C’est le premier pas vers une solution. Et là les résistances seront importantes. Tous les candidats ont signé le pacte de Nicolas Hulot qui prévoit la taxation des énergies non renouvelables et polluantes. Chiche !
Alors on pourra à nouveau produire chez nous, alors il y aura à nouveau du travail: la protection contre le réchauffement climatique, la lutte pour les économies d’énergies qui va avec, sont un immense réservoir de travail. Un travail qui s’autofinance avec les économies qu’il génère, un travail qui n’est pas délocalisable, mais un travail qui ne permet plus (ou moins) les spéculations et les profits à l’échelle actuelle. Alors on retarde l’échéance. On profite. On pratique la politique de l’autruche.
Pour quelle raison pensez-vous que l’éthanol soit préféré aux huiles végétales ? Il est moins performant, il est plus polluant, il a besoin de davantage d’eau (qui nous n’avons pas), mais il a besoin d’usines pour sa transformation. N’est-ce pas ce qui se prépare à Lacq ? Les grandes compagnies vont pouvoir le contrôler.
Les huiles ? C’est incontrôlable. Petites et nombreuses structures, pas besoin d’intrants ou très peu, pas besoin d’irrigation et en plus on a des tourteaux qui peuvent nourrir les animaux au lieu d’en importer des transgéniques. Vous imaginez la perte ?
Les carburants qu’on appelle «bio» et qui sont en fait «agro-industriels» sont une vaste mystification. Veut-on détruire notre pays ou veut-on détruire le reste de la planète ? En amérique du Sud que l’on prend en exemple, la forêt disparaît, les paysans disparaissent et vont grossir les bidons-villes... Va-t-on produire chez nous où va-t-on importer de chez eux pour faire rouler nos camions et nos berlines, pour pouvoir vendre les tomates hollandaises au italiens et les tomates italiennes aux hollandais...
On marche sur la tête !
Nos candidats vous parleront des propositions pour le Gers, basées sur les propositions nationales, mais avec des propositions concrètes pour les problèmes locaux.
Nous avons un programme national, pas seulement sur l’environnement, mais d’abord sur l’environnement, car c’est le problème majeur qui conditionne tout le reste.
Nous avons un programme départemental car c’est ici et tout de suite qu’il faut commencer à agir.
Il y a peu de temps, j’écoutais un élu (pas du département et pas vert non plus...) nous expliquer pour quelle raison il avait été un des premiers à mettre en place un Agenda 21 dans une petite commune, dans son coin, comme le lui avait fait remarquer un sceptique. Et il a eu cette réponse: «J’ai regardé un globe, je n’ai pas trouvé de coin, alors j’ai pensé qu’on pouvait commencer ici !». Nous pouvons, nous devons commencer ici aussi !
Je vous ai préparé un DVD que l’on pourra regarder durant l’apéro (je vais également vous en remettre un exemplaire). Vous trouverez sur ce DVD, très schématiquement certes, le programme national, le programme pour le Gers et, également un appel pour la libération d’Ingrid Bétencourt, un appel pour la démocratie !
Merci de m’avoir écouté, car vous n’êtes pas venus pour ça mais pour faire connaissance avec nos candidats...
Ils sont à vous !
Tour à tour candidates et candidats se présentaient, répondaient aux questions des journalistes, énuméraient leurs motivations. Nous reviendrons largement sur ces motivations et une présentation détaillée de chacune et de chacun dans les semaines à venir, mais voici les candidats qui vont tenter de vous convaincre qu'ils méritent votre confiance.
A gauche de Dominique Voynet, Olivier Labouret (suppléant) et Fatma Adda - à droite Alain Cheymol et Alexandrine Carré (suppléante).
Voici l'introduction de Michel Bordes, secrétaire départemental :
Tout d’abord je vous remercie, toutes et tous, d’avoir répondu à l’invitation des Verts du Gers et j’espère que votre emploi du temps vous permettra de passer un petit moment convivial avec nous, autour d’un apéritif et du buffet que M. Nozella nous a préparé.
Heureusement que nous avons fixé ce rendez-vous pour aujourd’hui car demain j’ai entendu dire qu’il risque d’y avoir beaucoup de monde au marché et nous aurions eu quelques difficultés à vous attirer jusqu’ici !
Je voudrais, avant de vous livrer nos candidates et nos candidats faire une petite présentation des orientations qui font que nous sommes Verts et qu’être Vert c’est très différent, sinon de ce qui se dit, mais surtout de ce qui se fait...
Nous n’avons pas trop de difficultés avec ce qui se dit: l’appel à la Révolution Ecologique de Chirac nous gêne surtout car venu un peu tard, nous avions déjà imprimé nos affiches ! Trop tard également car depuis qu’il a constaté que «la maison brûle» l’intervention des pompiers nous aurait peut-être évité l’impérieuse nécessité de la «Révolution» aujourd’hui.
Car aujourd’hui il y a urgence. Il y a «Urgence écologique». Pour la planète, pour l’Europe, pour la France... pour mes petits enfants !
On peut aussi le contester, on peut ne pas vouloir le voir ou penser que ce sont les autres qui doivent s’en préoccuper et faire des efforts, mais on ne peut ignorer que de continuer sur les modes de vie qui sont les nôtres aujourd’hui, ici, nous mène dans le mur et que ce mur est désormais tout proche...
En ce sens Nicolas Hulot a permis de médiatiser ce danger imminent. Le fait qu’il y soit parvenu avec des arguments qui sont les nôtres depuis des décennies n’est guère rassurant pour l’avenir. Ce n’est pas d’un général que l’écologie a besoin, c’est d’une armée ! D’une armée de citoyens ! Ses sponsors lui permettent de faire les constats aussi longtemps qu’ils pensent pouvoir dominer les marchés. Et la sauvegarde de l’environnement sera un marché immense. Il mobilisera les capitaux si nous continuons comme aujourd’hui, il mobilisera les hommes si on fait la «Révolution écologique». La nôtre !
Peut-on aujourd’hui, ici, croire ou vouloir croire que la croissance telle que calculée, le PIB, est une solution pour l’avenir. Ce n’est pas sérieux ! Et malheureusement c’est le seul crédo de la plupart des candidats à la présidentielle, notamment les trois qui ont une chance d’être élus... Les mêmes qui ont signé le «Pacte» de Nicolas Hulot.
Nous consommons ici trois fois plus que la planète ne peut supporter, nous épuisons, nous détruisons, nous empoisonnons cette terre qui nous a permis cette consommation.
Cette semaine, à Brest, des agriculteurs s’en sont pris aux locaux de l’association Eaux et Rivières de Bretagne comme si de casser le thermomètre allait guérir le malade !
Il y a peu, avant de prendre un recul bien mérité, monsieur Dauzère se réjouissait du réchauffement climatique et du manque d’eau car ainsi nos agriculteurs allaient être amenés à produire plus (Edito Volonté Paysanne deuxième quinzaine de janvier 2007). Comme si les docteurs allaient se réjouir de la mutation du virus de la grippe aviaire qui leur assurerait un débouché pour quelques années !
En janvier il n’avait pas pensé que le Gers était aussi en danger... En février il réclamait Charlas dans l’édito suivant car, écrit-il, il faudra peut-être bientôt irriguer les céréales... D’autres veulent arroser les vignes... pour faire circuler nos voitures ! Ce n’est pas responsable, ce n’est pas sérieux !
L’eau est un problème dans le Gers. La géographie l’a voulu ainsi. Ceci pour sa quantité. L’eau de la Barousse paraissait être une solution (elle a permis d’alimenter une partie du département, ce qui a d’ailleurs eu pour conséquence de cesser les contrôles de qualité sur la Gimone notamment). Hélas il semble aujourd’hui que le débit se réduit... La solution ne viendra pas de là !
La qualité ? Eaux de surface et nappes phréatiques sont polluées par les intrants agricoles (en très forte augmentation pour les glyphosates dont on commence à reconnaître aujourd’hui les dangers) et on sait déjà qu’à 90 % au moins elles n’atteindront pas le bon état écologique prévu par la directive cadre européenne sur l’eau pour 2015.
Et ce ne sont pas des actions type «Gers amont» qui amélioreront la situation. Malheureusement la plus grande partie des crédits affectés profite à quelques gros exploitants qui pourront ainsi renouveler leur parc de pluvérisateurs et non à initier des pratiques alternatives... Il en est de même de la formation proposée par la CACG aux collectivités locales. Le fait que l’agriculteur ou le cantonnier portent un masque est certes rassurant pour lui, mais pour le passant ? Pour le consommateur ?
On pourrait trouver des dizaines d’exemples. C’est partout et toujours le profit immédiat de quelques-uns qui prévaut: OGM, agriculture intensive, irrigation, primes de la PAC et maintenant DPU qui ne profitent pas aux pratiques respectueuses de l’environnement, de la qualité et donc des consommateurs.
Des exemples dans les transports: l’adaptation de la ligne SNCF Perpignan/Luxembourg pour le ferroutage (qui ouvre ces jours-ci) avec les plate-formes ultra-modernes qui vont avec, coûte 54 millions d’euros. C’est-à-dire le même prix que les 8,4 kilomètres de deux fois deux voies entre Engachies et le rond-point de Marsan (vous savez la portion où les ouvrages d’art sont au milieu des champs) et qui devrait permettre de gagner une minute entre Auch et Toulouse... pour perdre une heure à Colomiers et sur la rocade !
Et l’Airbus ? Lorsque j’entends MM. Doligé et Martin réclamer le passage de l’hypothétique grand contournement de l’agglomération de Toulouse à proximité du Gers, car, selon eux «l’aéronautique est l’avenir du Gers», je suis porté à croire qu’en suivant ces préceptes l’avenir est un peu compromis !
Tout comme il est bien compromis par l’installation du centre commercial géant du plateau de la Ménude à Plaisance-du-Touch. 1400 emplois qu’ils disent ? Oui mais, pour un emploi créé dans la grande distribution ce sont 14 emplois de proximité qui disparaissent...
Est-ce de cette société que nous avons besoin ? Que nous apporte-t-elle aujourd’hui, que nous promet-elle pour demain ?
Nous sommes en train de perdre tous les acquis de plusieurs générations de luttes. Pour la première fois on peut dire avec certitude que nos enfants et nos petits enfants vivront moins bien que nous...
Nous gaspillons les ressources naturelles, nous vivons à crédit (pour notre santé, pour nos retraites mais aussi pour notre consommation), qui va rembourser ?
Un jour nos petits-enfants nous haïront !
Il est urgent que l’énergie, que les transports soient payés à leur juste prix: celui du pétrole et celui des pollutions qu’il génère.
C’est le premier pas vers une solution. Et là les résistances seront importantes. Tous les candidats ont signé le pacte de Nicolas Hulot qui prévoit la taxation des énergies non renouvelables et polluantes. Chiche !
Alors on pourra à nouveau produire chez nous, alors il y aura à nouveau du travail: la protection contre le réchauffement climatique, la lutte pour les économies d’énergies qui va avec, sont un immense réservoir de travail. Un travail qui s’autofinance avec les économies qu’il génère, un travail qui n’est pas délocalisable, mais un travail qui ne permet plus (ou moins) les spéculations et les profits à l’échelle actuelle. Alors on retarde l’échéance. On profite. On pratique la politique de l’autruche.
Pour quelle raison pensez-vous que l’éthanol soit préféré aux huiles végétales ? Il est moins performant, il est plus polluant, il a besoin de davantage d’eau (qui nous n’avons pas), mais il a besoin d’usines pour sa transformation. N’est-ce pas ce qui se prépare à Lacq ? Les grandes compagnies vont pouvoir le contrôler.
Les huiles ? C’est incontrôlable. Petites et nombreuses structures, pas besoin d’intrants ou très peu, pas besoin d’irrigation et en plus on a des tourteaux qui peuvent nourrir les animaux au lieu d’en importer des transgéniques. Vous imaginez la perte ?
Les carburants qu’on appelle «bio» et qui sont en fait «agro-industriels» sont une vaste mystification. Veut-on détruire notre pays ou veut-on détruire le reste de la planète ? En amérique du Sud que l’on prend en exemple, la forêt disparaît, les paysans disparaissent et vont grossir les bidons-villes... Va-t-on produire chez nous où va-t-on importer de chez eux pour faire rouler nos camions et nos berlines, pour pouvoir vendre les tomates hollandaises au italiens et les tomates italiennes aux hollandais...
On marche sur la tête !
Nos candidats vous parleront des propositions pour le Gers, basées sur les propositions nationales, mais avec des propositions concrètes pour les problèmes locaux.
Nous avons un programme national, pas seulement sur l’environnement, mais d’abord sur l’environnement, car c’est le problème majeur qui conditionne tout le reste.
Nous avons un programme départemental car c’est ici et tout de suite qu’il faut commencer à agir.
Il y a peu de temps, j’écoutais un élu (pas du département et pas vert non plus...) nous expliquer pour quelle raison il avait été un des premiers à mettre en place un Agenda 21 dans une petite commune, dans son coin, comme le lui avait fait remarquer un sceptique. Et il a eu cette réponse: «J’ai regardé un globe, je n’ai pas trouvé de coin, alors j’ai pensé qu’on pouvait commencer ici !». Nous pouvons, nous devons commencer ici aussi !
Je vous ai préparé un DVD que l’on pourra regarder durant l’apéro (je vais également vous en remettre un exemplaire). Vous trouverez sur ce DVD, très schématiquement certes, le programme national, le programme pour le Gers et, également un appel pour la libération d’Ingrid Bétencourt, un appel pour la démocratie !
Merci de m’avoir écouté, car vous n’êtes pas venus pour ça mais pour faire connaissance avec nos candidats...
Ils sont à vous !
Tour à tour candidates et candidats se présentaient, répondaient aux questions des journalistes, énuméraient leurs motivations. Nous reviendrons largement sur ces motivations et une présentation détaillée de chacune et de chacun dans les semaines à venir, mais voici les candidats qui vont tenter de vous convaincre qu'ils méritent votre confiance.
A gauche de Dominique Voynet, Olivier Labouret (suppléant) et Fatma Adda - à droite Alain Cheymol et Alexandrine Carré (suppléante).
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