« Notre inquiétude face au projet de loi HPST tient au fait qu’il ne porte pas sur l’organisation et la qualité des soins. Il se préoccupe essentiellement de la nécessité de renforcer le pouvoir de gestion pour atteindre l’égalité tarifaire avec les cliniques privées commerciales prévue pour 2012. Cette perspective de convergence entre le secteur public hospitalier et le secteur privé se fera principalement sur des critères de rentabilité financière, au détriment des malades "non rentables". Partout sont programmées et mises en oeuvre des réductions d’effectifs médicaux et paramédicaux. A ce rythme, il se pourrait qu’en 2012 l’hôpital public ne soit pas renforcé et mieux organisé, mais au contraire affaibli et déstructuré ». Les signataires appellent à un vaste débat pour préparer une réforme de même ampleur que la réforme de 1958 qui avait créé les CHU. Les Verts appuient une telle démarche, mais ce n’est pas seulement l’hôpital qu’il faut réformer, c’est tout le système de santé qui doit changer de logique. La logique libérale de ce gouvernement prétend que la crise est purement économique et que la solution passe par la mise en oeuvre des mécanismes de marché.
Pour les Verts, la crise est avant tout sanitaire, car sa cause profonde est la croissance des maladies chroniques. Sortir de cette crise suppose de passer d’une logique de soin à un logique de santé. Il faut un grand débat dans le pays. C’est l’idée d’un Grenelle de la Santé. C’est ce que les Verts et leurs parlementaires défendront à l’occasion de ce débat.
Santé Verts : La lettre de la Commission santé des Verts
Pour les Verts, la crise est avant tout sanitaire, car sa cause profonde est la croissance des maladies chroniques. Sortir de cette crise suppose de passer d’une logique de soin à un logique de santé. Il faut un grand débat dans le pays. C’est l’idée d’un Grenelle de la Santé. C’est ce que les Verts et leurs parlementaires défendront à l’occasion de ce débat.
Santé Verts : La lettre de la Commission santé des Verts
1 commentaire:
Je suis entièrement d'accord. On ne peut aller plus loin dans cette hypocrisie : nous avons un système de santé public, la "sécurité sociale", qui, comme la PAC pour l'agriculture, finance les yeux fermés des choses qui ne vont plus depuis longtemps dans le sens de l'intérêt commun mais dans celui d'intérêts particuliers et commerciaux.
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