En effet, celle-ci a été activée en février 2008 car le MON810 est « susceptible de présenter un risque sérieux pour l’environnement ». L’AFSSA qui s’attache à démonter méthodiquement le rapport du Pr le Maho (à l’origine de l’application du principe de précaution vis-à-vis de ce maïs), n’est compétente qu’en matière de risque sur la santé, mais nullement en matière d’environnement.
Or, les dangers les plus grands reprochés aux plantes génétiquement modifiées, concernent des effets sur l’environnement :
Or, les dangers les plus grands reprochés aux plantes génétiquement modifiées, concernent des effets sur l’environnement :
- La contamination par les pollens de cultures conventionnelles ou biologiques se généralise dans les zones où les OGM se développent fortement, empêchant toute autre alternative de production.
- La résistance massive des insectes ravageurs est avérée et serait une véritable catastrophe agronomique et écologique si on n’en prend pas conscience. En effet, les insectes développant une résistance au BT, peu toxique, mais suffisant à maîtriser les ravageurs, obligeront les agriculteurs à utiliser des insecticides beaucoup plus toxiques pour les hommes et l’environnement.
- Le développement des OGM pour l’alimentation des hommes ou des animaux est aussi une aberration à l’heure où tout le monde parle de développement durable. En effet, les OGM sont avant tout le meilleur moyen, pour quelques multinationales, de dominer le marché mondial de l’agroalimentaire. Or, les productions agricoles d’une région, y compris à l’échelle européenne, ne doivent, en aucun cas, mettre en péril la souveraineté alimentaire d’une autre région du monde. Il en va de la survie d’une partie de l’humanité.
Ce sont ces risques majeurs qui doivent pousser les responsables politiques et les représentants d’organisations agricoles à continuer de réclamer l’application de la clause de sauvegarde.
Les Verts du Gers seront donc toujours aux côtés des associations et organisations qui luttent contre les cultures génétiquement modifiées en plein champ, même si la clause de sauvegarde venait à être levée par la commission européenne, et des cultures OGM programmées sur le département au printemps prochain.
David Pomies
Porte parole des Verts du Gers
05.62.67.70.78
david.pomies@tele2.fr
Porte parole des Verts du Gers
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