Décidément les responsables agricoles gersois n’ont rien compris au message envoyé par les électeurs aux dernières élections européennes. Qu’il s’agisse de Henri-Bernard Cartier, président de la Chambre d'agriculture du Gers, de Rémi Fourcade, président départemental de la FDSEA, de William Villeneuve, président des Jeunes Agriculteurs, tous sont perplexes, tous se lamentent, tous se désolent. (Voir Sud-Ouest du 11 juin)
Ainsi William Villeneuve déplore que José Bové, lors du vote du budget de la PAC, ne défendra pas une agriculture de production (sic). Sans doute a-t-il voulu dire une agriculture productiviste. A moins qu’il ne s’agisse de la dernière tarte à la crème sémantique, pour masquer la réalité, utilisée par les tenants d’une agriculture qui repose encore sur l’usage de traitements chimiques, d’herbicides, de fongicides, d’insecticides, de régulateurs de croissance, etc. Le président des Jeunes agriculteurs a raison. José Bové ne défendra pas une agriculture qui, depuis des décénies, engendre des crises sanitaires, dégrade l’environnement, entretient les disparités entre les régions françaises, européennes et mondiales, entraîne une diminution continue du nombre de paysans.
Que les responsables agricoles gersois cessent de faire grise mine ! Qu’ils fassent confiance aux élus de la liste Europe Ecologie qui lutteront, à Bruxelles, pour un plan européen de développement de l’agriculture biologique, avec un objectif de réduction de 50 % de l’usage des pesticides, sur le modèle danois, ainsi que le Grenelle de l’Environnement l’avait retenu. Et s'il est vrai que tous les agriculteurs ne peuvent pas passer en bio du jour au lendemain, c'est possible pour la majorité d'entre eux en 10 ans, à condition qu'ils soient accompagnés techniquement et économiquement. La seule façon de tirer l’ensemble de l’agriculture vers le haut, la seule façon de permettre aux agriculteurs de vivre décemment de leur terre, de leur travail.
Que les responsables agricoles gersois cessent de faire grise mine ! Qu’ils fassent confiance aux élus de la liste Europe Ecologie qui lutteront, à Bruxelles, pour un plan européen de développement de l’agriculture biologique, avec un objectif de réduction de 50 % de l’usage des pesticides, sur le modèle danois, ainsi que le Grenelle de l’Environnement l’avait retenu. Et s'il est vrai que tous les agriculteurs ne peuvent pas passer en bio du jour au lendemain, c'est possible pour la majorité d'entre eux en 10 ans, à condition qu'ils soient accompagnés techniquement et économiquement. La seule façon de tirer l’ensemble de l’agriculture vers le haut, la seule façon de permettre aux agriculteurs de vivre décemment de leur terre, de leur travail.
Fatma Adda,
Secrétaire des Verts du Gers
1 commentaire:
Merci pour tous ces conseils, je vais essayer de les appliquer !
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