Martine et Jean-Jacques Delmas, agriculteurs "bio" et très impliqués dans la sauvegarde de l'environnement en général et sur la problématique de l'eau en particulier ont su, après un exposé de la situation, répondre aux nombreuses questions que l'auditoire n'a pas manqué de poser.
De sa quantité à sa qualité, son utilisation, son prix, dans le Gers mais également en France et sur la planète entière le temps est passé bien vite. Le constat n'est malheureusement pas très encourageant lorsque l'on sait que la plupart des nappes phréatiques sont encore plus polluées que les eaux de surface, que les molécules que l'on retrouve dans ces eaux sont sans cesse plus nombreuses et l'association de certaines molécules au moment de leur décomposition dans le milieu aquatique les rend encore plus dangereuses pour notre santé et la bio-diversité. On pompe alors dans les nappes profondes, où l'eau qui est stockée depuis des millénaires est d'une qualité encore remarquable... Mais ces nappes baissent, en Poitou-Charentes notamment, dans le Landes également, le risque de voir cette eau remplacée par de l'eau salée est grand et très inquiétant.
Les solutions ? Rien de sérieux ne peut être envisagé aussi longtemps que l'irrigation agricole ne sera pas revue à la baisse. Pour les particulier également l'incitation aux économies n'est toujours pas à l'ordre du jour malgré des crédits d'impôt pour récupérer l'eau de pluie. Il faut savoir que plus vous faites couler vos robinets plus le prix de l'eau au mètre cube baisse.
Stocker l'eau ? C'est ce que veulent faire les promoteurs de Charlas... Mais quelle eau ? La création d'un grand nombre de retenues dans le département n'a pas été une réponse utile à ce jour puisque l'augmentation de la consommation va de pair. Une retenue aussi importante que Charlas a un coût très important (300 millions d'euros, puis 500 millions aujourd'hui, 1 milliard peut-être dans quelques années si la décision de sa réalisation est prise), payé par nous tous et pour servir à qui ? La culture du maïs qui semble un peu en recul (sauf sur l'Adour !) va-t-elle être relancée par l'usine de Lacq qui aura besoin de matière première pour produire le carburant que certains nomment "bio" alors qu'il s'agira simplement d'un carburant agro-industriel très polluant pour nos sols et très gourmand en eau. Pour Golfech également ?
Et puis Charlas avec quoi va-t-on le remplir ? L'eau des Pyrénées ? Depuis quelques hivers et plus particulièrement celui-ci, le déficit d'eau dans la Garonne est particulièrement inquiétant... Même l'eau de la Barousse qui alimente en eau potable une partie du département serait en forte diminution alors que certains pensaient avoir là une solution pour l'eau potable de tout le département...
Un dialogue très intéressant s'est donc établi entre les intervenants et l'assistance qui comptait dans ses rangs quelques intervenants très pointus sur cette thématique de l'eau, des élus et un agriculteur irriguant très conscient des limites tant économiques qu'environnementales de cette pratique. Il a donc entrepris de diminuer ses surfaces en maïs irrigué, de diversifier de nouveau ses productions et d'établir une rotation de cultures qui, d'après ses dires, l'a totalement mis à l'abri de toute attaque de pyrale. Donc pas besoin d'OGM ?
Merci donc à Michèle Sarlat, pour nous avoir donné l'occasion de cet échange, merci également pour le "pot" qu'elle nous a offert et les amuse-gueule à l'épautre qu'elle a confectionnés et qui nous ont régalés.
Nous vous encourageons fortement à lui rendre une visite lors des marchés bio de Saint-Martin et des prochains "cercles de conversation". Nous ne manquerons pas de vous informer des dates et des sujets.
De sa quantité à sa qualité, son utilisation, son prix, dans le Gers mais également en France et sur la planète entière le temps est passé bien vite. Le constat n'est malheureusement pas très encourageant lorsque l'on sait que la plupart des nappes phréatiques sont encore plus polluées que les eaux de surface, que les molécules que l'on retrouve dans ces eaux sont sans cesse plus nombreuses et l'association de certaines molécules au moment de leur décomposition dans le milieu aquatique les rend encore plus dangereuses pour notre santé et la bio-diversité. On pompe alors dans les nappes profondes, où l'eau qui est stockée depuis des millénaires est d'une qualité encore remarquable... Mais ces nappes baissent, en Poitou-Charentes notamment, dans le Landes également, le risque de voir cette eau remplacée par de l'eau salée est grand et très inquiétant.
Les solutions ? Rien de sérieux ne peut être envisagé aussi longtemps que l'irrigation agricole ne sera pas revue à la baisse. Pour les particulier également l'incitation aux économies n'est toujours pas à l'ordre du jour malgré des crédits d'impôt pour récupérer l'eau de pluie. Il faut savoir que plus vous faites couler vos robinets plus le prix de l'eau au mètre cube baisse.
Stocker l'eau ? C'est ce que veulent faire les promoteurs de Charlas... Mais quelle eau ? La création d'un grand nombre de retenues dans le département n'a pas été une réponse utile à ce jour puisque l'augmentation de la consommation va de pair. Une retenue aussi importante que Charlas a un coût très important (300 millions d'euros, puis 500 millions aujourd'hui, 1 milliard peut-être dans quelques années si la décision de sa réalisation est prise), payé par nous tous et pour servir à qui ? La culture du maïs qui semble un peu en recul (sauf sur l'Adour !) va-t-elle être relancée par l'usine de Lacq qui aura besoin de matière première pour produire le carburant que certains nomment "bio" alors qu'il s'agira simplement d'un carburant agro-industriel très polluant pour nos sols et très gourmand en eau. Pour Golfech également ?
Et puis Charlas avec quoi va-t-on le remplir ? L'eau des Pyrénées ? Depuis quelques hivers et plus particulièrement celui-ci, le déficit d'eau dans la Garonne est particulièrement inquiétant... Même l'eau de la Barousse qui alimente en eau potable une partie du département serait en forte diminution alors que certains pensaient avoir là une solution pour l'eau potable de tout le département...
Un dialogue très intéressant s'est donc établi entre les intervenants et l'assistance qui comptait dans ses rangs quelques intervenants très pointus sur cette thématique de l'eau, des élus et un agriculteur irriguant très conscient des limites tant économiques qu'environnementales de cette pratique. Il a donc entrepris de diminuer ses surfaces en maïs irrigué, de diversifier de nouveau ses productions et d'établir une rotation de cultures qui, d'après ses dires, l'a totalement mis à l'abri de toute attaque de pyrale. Donc pas besoin d'OGM ?
Merci donc à Michèle Sarlat, pour nous avoir donné l'occasion de cet échange, merci également pour le "pot" qu'elle nous a offert et les amuse-gueule à l'épautre qu'elle a confectionnés et qui nous ont régalés.
Nous vous encourageons fortement à lui rendre une visite lors des marchés bio de Saint-Martin et des prochains "cercles de conversation". Nous ne manquerons pas de vous informer des dates et des sujets.
Michel Bordes
1 commentaire:
All the tips you shared are adorable !!! Thank you.
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