
Comptez-vous prendre des mesures
pour réduire la production d'emballages ?
Réponse de Dominique Voynet :
Nous savons tous que le meilleur déchet est celui qui n'existe pas, mais les échecs successifs de la réduction des déchets à la source, montre que le message ne passe pas ou peu.
Pourtant, la prévention qualitative et quantitative de la production des déchets est une priorité absolue, tant pour la préservation des ressources que pour la limitation des émissions de polluants et de gaz à effet de serre.
Il faut distinguer les emballages concourant à garantir l'hygiène des denrées et les emballages destinés à "faire vendre".
La limitation des premiers passe par une remise en cause des circuits de commercialisation longs et la promotion des circuits courts (marchés locaux, AMAP, etc). Et la réduction des seconds se réalisera par une taxation accrue du prix réel du recyclage et la possibilité, pour le consommateur, de se défaire de ses emballages en sortie de caisse.
C'est aussi par la promotion des emballages à faible coût énergétique (par exemple cajette ou boîte en peuplier, plutôt que cajettes en plastique jetable).
Pour le plus long terme, il faut viser la dématérialisation de la publicité papier (internet, média télé multimédia....), et, en particulier, le changement de mode de commercialisation des eaux en bouteille et l'amélioration de la qualité de l'eau potable au robinet.
Par ailleurs, chacun d'entre nous peut les réduire, par son comportement individuel en tant que consommateur : par exemple choisir les produits avec moins d’emballages, au détail ou en vrac, préférer les sacs réutilisables, les cabas, les paniers pour faire ses courses, boire l’eau du robinet plutôt qu'en bouteille, éviter les portions individuelles, etc.
Mais la réduction des emballages dépend pour une grande part des industriels eux-mêmes, auprès de qui il faudra mener des actions de sensibilisation au développement de l'éco-conception des produits et des biens de consommation.
Un travail de concertation entre les fabricants d'emballage et des produits, les distributeurs, les publicitaires et les associations de protection de l’environnement et de consommateurs est également nécessaire pour inciter les producteurs à mieux concevoir leurs emballages. Notamment, une réflexion sur le rapport entre le volume de l’emballage et le volume du produit emballé ainsi que le caractère recyclable des matériaux utilisés et en paralléle sur ce que coûte, par exemple, le pot d'un yaourt... par rapport au yaourt lui-même pour déterminer des indicateurs. Ceux-ci serviront de base pour établir une discrimination fiscale positive par l’Etat en faveur des produits les plus favorables à l’environnement par une TVA réduite sur les écoproduits certifiés.
L'étiquetage de « l'empreinte climatique » pour les biens et produits de consommation existe déjà pour des produits d'électro-ménagers ou pour les nouvelles véhicules. Sa généralisation est évidemment souhaitable, puisqu'elle est un moyen de sensibilisation des consommateurs et leur permet de choisir leurs achats en fonction de l'empreinte écologique qu'ils veulent laisser. L'effet incitatif de cette étiquette est souvent double, puisque, la plupart du temps, son choix lui permettra de faire des économies. Ce n'est cependant qu'un outil qui doit s'intégrer dans un ensemble éducatif.

Pourtant, la prévention qualitative et quantitative de la production des déchets est une priorité absolue, tant pour la préservation des ressources que pour la limitation des émissions de polluants et de gaz à effet de serre.
Il faut distinguer les emballages concourant à garantir l'hygiène des denrées et les emballages destinés à "faire vendre".
La limitation des premiers passe par une remise en cause des circuits de commercialisation longs et la promotion des circuits courts (marchés locaux, AMAP, etc). Et la réduction des seconds se réalisera par une taxation accrue du prix réel du recyclage et la possibilité, pour le consommateur, de se défaire de ses emballages en sortie de caisse.
C'est aussi par la promotion des emballages à faible coût énergétique (par exemple cajette ou boîte en peuplier, plutôt que cajettes en plastique jetable).
Pour le plus long terme, il faut viser la dématérialisation de la publicité papier (internet, média télé multimédia....), et, en particulier, le changement de mode de commercialisation des eaux en bouteille et l'amélioration de la qualité de l'eau potable au robinet.
Par ailleurs, chacun d'entre nous peut les réduire, par son comportement individuel en tant que consommateur : par exemple choisir les produits avec moins d’emballages, au détail ou en vrac, préférer les sacs réutilisables, les cabas, les paniers pour faire ses courses, boire l’eau du robinet plutôt qu'en bouteille, éviter les portions individuelles, etc.
Mais la réduction des emballages dépend pour une grande part des industriels eux-mêmes, auprès de qui il faudra mener des actions de sensibilisation au développement de l'éco-conception des produits et des biens de consommation.
Un travail de concertation entre les fabricants d'emballage et des produits, les distributeurs, les publicitaires et les associations de protection de l’environnement et de consommateurs est également nécessaire pour inciter les producteurs à mieux concevoir leurs emballages. Notamment, une réflexion sur le rapport entre le volume de l’emballage et le volume du produit emballé ainsi que le caractère recyclable des matériaux utilisés et en paralléle sur ce que coûte, par exemple, le pot d'un yaourt... par rapport au yaourt lui-même pour déterminer des indicateurs. Ceux-ci serviront de base pour établir une discrimination fiscale positive par l’Etat en faveur des produits les plus favorables à l’environnement par une TVA réduite sur les écoproduits certifiés.
L'étiquetage de « l'empreinte climatique » pour les biens et produits de consommation existe déjà pour des produits d'électro-ménagers ou pour les nouvelles véhicules. Sa généralisation est évidemment souhaitable, puisqu'elle est un moyen de sensibilisation des consommateurs et leur permet de choisir leurs achats en fonction de l'empreinte écologique qu'ils veulent laisser. L'effet incitatif de cette étiquette est souvent double, puisque, la plupart du temps, son choix lui permettra de faire des économies. Ce n'est cependant qu'un outil qui doit s'intégrer dans un ensemble éducatif.
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