L'A.D.P.E.V.S.C. (Association pour la Défense et la Préservation des Vallées du Sousson et du Cédon) tient à exprimer sa consternation, suite à la décision prise par la Préfecture du Gers d'accorder un Certificat d'Urbanisme concernant l'implantation d'une des plus grandes entreprises de traitement de déchets du Gers par la Société Boucou, sur la commune de Clermont-Pouyguillès.
L'usine de la discorde
Crée le 14 avril 2007 après l'annonce faite par Mr le Maire de ce projet à 500 m du village et, à proximité de l'école communale, l'A.D.P.V.S.C. s'est insurgée contre la réalisation de cette plateforme. Celle-ci est destinée à la collecte des déchets verts et à leur traitement par compostage, au traitement des déchets et gravats du BTP ( Bâtiment et Travaux Publics) soit 125 000 tonnes par an, aux déchets ménagers ainsi qu'aux déchets industriels et toxiques (dont huile, peinture, électroménagers).
Devant l'opposition manifestée lors de la réunion publique du 17 avril 2007, le site du village a été abandonné pour un emplacement situé dans la vallée du Cédon, sur une superficie de 5 hectares dans un premier temps, pour atteindre ensuite 10 hectares, voire plus.
De nombreuses nuisances à prévoir
Pour les riverains, l'ampleur du projet pose de gros problèmes: cette usine va générer un trafic quotidien de 40 camions remorques, sans parler des artisans et particuliers qui auront accès au site, par des routes étroites et sinueuses desservant aussi le nouveau lotissement de Seissan. A une centaine de mètres de l'entrée du site, plusieurs accidents dont un mortel, se sont produits ces dernières années.
De plus la rotation quotidienne de camions de 40 tonnes ne peut que détériorer la chaussée dont l'entretien restera bien entendu à la charge du contribuable.
Les Clermontois sont inquiets des différentes nuisances engendrées inévitablement sur un paysage jusque là préservé: poussières, bruits, dangers de la route, pollution visuelle avec notamment la présence de bâtiments hauts de 10m, situés en contrebas et visibles de tous côtés.
Des terres agricoles détournées de leur vocation
La terre agricole n'est pas une ressource foncière au service d'une urbanisation et d'une industrialisation mal contrôlées. L'usine va s'installer sur des terres agricoles précédemment remembrées, irriguées et drainées grâce aux subventions d'argent public. De plus le site bénéficie actuellement d'aides pour la protection des eaux destinées à l'alimentation en eau potable (Action Test Gers Amont).
Des zones industrielles sont déjà aménagées pour accueillir ce type d'entreprise et leur viabilisation a été financée par les fonds publics. Ainsi la Société Boucou est déjà installée dans la zone industrielle de Montardon près de Pau, à proximité d'un aéroport et d'une autoroute.
L'emplacement choisi ne respecte aucune des directives nationales et européennes.
L'association demande simplement le respect des textes en vigueur afin que leur petit village soit à l'abri de tels projets inadaptés à son territoire Consciente de la nécessité de la création de tels centres de traitement, elle se bat pour qu'ils soient installés dans une zone industrielle proche des lieux de production des déchets. Or, les deux cantons de Masseube et de Mirande produisent moins de 5 % des déchets départementaux du BTP.
L'A.D.P.E.V.S.C. refuse de voir son environnement saccagé en devenant un site industriel, se retrouvant ainsi massacré à jamais par le bon vouloir d'une poignée de personnes au détriment
de l'intérêt de toute une population.
Aussi l'Association appelle toutes les bonnes volontés à se joindre à elle pour continuer la lutte contre ce projet démentiel. Contributions et adhésions sont à adresser au siège de l'Association :
A.D.P.E.V.S.C., au Château, 32300 Clermont Pouyguillès.
Devant l'opposition manifestée lors de la réunion publique du 17 avril 2007, le site du village a été abandonné pour un emplacement situé dans la vallée du Cédon, sur une superficie de 5 hectares dans un premier temps, pour atteindre ensuite 10 hectares, voire plus.
De nombreuses nuisances à prévoir
Pour les riverains, l'ampleur du projet pose de gros problèmes: cette usine va générer un trafic quotidien de 40 camions remorques, sans parler des artisans et particuliers qui auront accès au site, par des routes étroites et sinueuses desservant aussi le nouveau lotissement de Seissan. A une centaine de mètres de l'entrée du site, plusieurs accidents dont un mortel, se sont produits ces dernières années.
De plus la rotation quotidienne de camions de 40 tonnes ne peut que détériorer la chaussée dont l'entretien restera bien entendu à la charge du contribuable.
Les Clermontois sont inquiets des différentes nuisances engendrées inévitablement sur un paysage jusque là préservé: poussières, bruits, dangers de la route, pollution visuelle avec notamment la présence de bâtiments hauts de 10m, situés en contrebas et visibles de tous côtés.
Des terres agricoles détournées de leur vocation
La terre agricole n'est pas une ressource foncière au service d'une urbanisation et d'une industrialisation mal contrôlées. L'usine va s'installer sur des terres agricoles précédemment remembrées, irriguées et drainées grâce aux subventions d'argent public. De plus le site bénéficie actuellement d'aides pour la protection des eaux destinées à l'alimentation en eau potable (Action Test Gers Amont).
Des zones industrielles sont déjà aménagées pour accueillir ce type d'entreprise et leur viabilisation a été financée par les fonds publics. Ainsi la Société Boucou est déjà installée dans la zone industrielle de Montardon près de Pau, à proximité d'un aéroport et d'une autoroute.
L'emplacement choisi ne respecte aucune des directives nationales et européennes.
L'association demande simplement le respect des textes en vigueur afin que leur petit village soit à l'abri de tels projets inadaptés à son territoire Consciente de la nécessité de la création de tels centres de traitement, elle se bat pour qu'ils soient installés dans une zone industrielle proche des lieux de production des déchets. Or, les deux cantons de Masseube et de Mirande produisent moins de 5 % des déchets départementaux du BTP.
L'A.D.P.E.V.S.C. refuse de voir son environnement saccagé en devenant un site industriel, se retrouvant ainsi massacré à jamais par le bon vouloir d'une poignée de personnes au détriment
de l'intérêt de toute une population.
Aussi l'Association appelle toutes les bonnes volontés à se joindre à elle pour continuer la lutte contre ce projet démentiel. Contributions et adhésions sont à adresser au siège de l'Association :
A.D.P.E.V.S.C., au Château, 32300 Clermont Pouyguillès.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire