mardi 25 novembre 2008

L’heure du choix

Notre monde, confronté aux crises écologiques, sociale et financière, se retrouve à une croisée de chemins. Les promoteurs du néolibéralisme voudraient nous faire prendre un chemin de traverse, le rendant artificiellement bucolique par des mesures de court terme pour que l’on ne se rende pas compte de l’impasse dans laquelle ils nous plongent.

Cette situation est le résultat d’une politique dévoreuse. Dévoreuse de matières premières, dévoreuse de vies, dévoreuse de libertés fondamentales. Ce n’est pourtant pas une fatalité !

Il est clair que choisir une autre voie que le libéralisme, c’est se placer politiquement à gauche. Les Verts, porteurs historiques de l’écologie politique, ont naturellement fait ce choix et le consolideront probablement lors de leur prochain congrès, le 6 décembre à Lille.

Or, il se joue actuellement, sur l’échiquier politique français, une partie qui pourrait déterminer les choix à venir de nos sociétés. En effet, le parti socialiste est, au niveau national, confronté à une ambigüité : Martine Aubry, actuellement contestée pour le poste de Secrétaire Générale du PS, critique Ségolène Royal qui souhaite un rapprochement avec le Modem, alors qu’elle-même s’est alliée avec ce parti pour les municipales...

Il est donc évident qu’au niveau national, le PS ne s’engagera que dans la continuité, au risque de se décrédibiliser. Dans le Gers, la motion de Benoît Hamon est arrivée en tête, mais sans majorité. Le compromis a donc désigné un nouveau secrétaire fédéral issu de cette motion. Toutefois, le grand gagnant de la fédération est sans conteste Frank Montaugé, l’homme fort du département, qui voit sa position renforcée dans notre département.

Nous nous demandons donc légitimement quelles seront les orientations de la fédération gersoise du PS. Suivront-ils la ligne nationale vers une droitisation de leurs choix ou rejoindront-ils l’émulation d’idées qui voit le jour à gauche ?

L’écologie politique, portée par Les Verts, mais aussi par nombre d’acteurs œuvrant au sein d’associations humanitaires ou environnementales, et également dans les syndicats, peut permettre de faire émerger les solutions qui donneront à nos sociétés un avenir serein et durable, et qui ne seront nocives, ni humainement et ni écologiquement, pour les civilisations voisines et à venir.
Les Verts 32

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