OGM : La mauvaise foi comme boussole !
Sous la menace de très lourdes amendes à Bruxelles, d’un côté et de très fortes pressions de l’agro business, de l’autre, le gouvernement français s’est livré à une parodie juridique.
La lecture attentive des décrets du 20 mars, montre que ceux-ci ne règlent aucun des problèmes liés à la culture des OGM en plein champ :
- pas de distances d’isolement
- pas de règles des responsabilités, ni de sanction
- pas de transparence en amont des semis
Aujourd’hui aucun système de centralisation des projets de semis d’OGM n’a été mis en place ! Ainsi personne ne peut même tenter de se protéger avec une petite chance d’échapper à la pollution.
Comme par ailleurs les semenciers et les coopératives déclinent toutes responsabilités, les producteurs d’OGM et les producteurs sous signes officiels de qualité sont abandonnés sur le terrain, dans un face à face aussi invraisemblable que dangereux, car ni les uns, ni les autres ne bénéficient de la moindre assurance..
A Castelnau d’Arbieu, informé de manière détournée d’un projet d’implantation d’OGM près de sa propre production de maïs Bio, un couple de producteurs a tenté de trouver, avec son voisin, un compromis excluant tout semis OGM en zone inondable de printemps et sur la base des distances d’isolement exigées depuis des dizaines d’années par les semenciers. La négociation a été menée par des médiateurs. Son résultat semblait avoir obtenu l’accord des producteurs. Mais le temps d’établir un petit protocole définitif validé juridiquement, l’accord verbal s’est évanoui.
Mauvaise transmission du médiateur au producteur ? Pressions extérieures trop puissantes ? Toujours est-il que le protocole ne sera pas signé : le producteur d’OGM veut semer en zone inondable !
Les producteurs bio ont montré leur volonté de trouver des solutions, mêmes très insatisfaisantes pour eux.
L’agro business OGM, ne veut rien entendre :
- Ni l’opposition de l’écrasante majorité des citoyens (+ de 80%),
- Ni l’opposition de la majorité des agriculteurs (+ de 60 %).
L’agro business OGM refuse la démocratie.
L’agro business a « évalué » les risques d’affrontements violents entre paysans, ce risque couru par d’autres, lui a paru très supportable…. Le paysan, cette bonne vieille source à dollars sur laquelle prospère le système, va devoir, une fois de plus, payer les pots cassés.
Dans le Gers, cette surdité a coûté la disparition de 8 exploitants agricoles par semaine (2001 – 2006), mais grâce à l’accélération OGM, ce sont toutes les productions de qualité qui vont disparaître du département : maïs doux, waxy, poulets Avigers, productions bio, foie gras, pop corn etc… C’est toute la force d’attraction économique et touristique du département qui va être laminée. C’est intolérable.
Pour les contribuables la note va être salée : 38 M€ et 360.000 € d’astreinte par jour (il y a 4 ans de retard pour non transposition de la directive européenne). Pas d’illusion, ces amendes seront payées car l’Europe déduit les amendes qui lui sont dues du montant des subventions qu’elle doit.
Les citoyens consommateurs exigent un moratoire immédiat jusqu’au 7 mai. La coopérative Lur Berri au Pays Basque, vient de s’engager à ne pas vendre de semences OGM ni à signer de contrat avant le deuxième tour des présidentielles. NOUS EXIGEONS LA MÊME CHOSE des COOPERATIVES ET NEGOCIANTS DU GERS. LES CONSOMMATEURS, LES CITOYENS DOIVENT ÊTRE ENTENDUS.
La lecture attentive des décrets du 20 mars, montre que ceux-ci ne règlent aucun des problèmes liés à la culture des OGM en plein champ :
- pas de distances d’isolement
- pas de règles des responsabilités, ni de sanction
- pas de transparence en amont des semis
Aujourd’hui aucun système de centralisation des projets de semis d’OGM n’a été mis en place ! Ainsi personne ne peut même tenter de se protéger avec une petite chance d’échapper à la pollution.
Comme par ailleurs les semenciers et les coopératives déclinent toutes responsabilités, les producteurs d’OGM et les producteurs sous signes officiels de qualité sont abandonnés sur le terrain, dans un face à face aussi invraisemblable que dangereux, car ni les uns, ni les autres ne bénéficient de la moindre assurance..
A Castelnau d’Arbieu, informé de manière détournée d’un projet d’implantation d’OGM près de sa propre production de maïs Bio, un couple de producteurs a tenté de trouver, avec son voisin, un compromis excluant tout semis OGM en zone inondable de printemps et sur la base des distances d’isolement exigées depuis des dizaines d’années par les semenciers. La négociation a été menée par des médiateurs. Son résultat semblait avoir obtenu l’accord des producteurs. Mais le temps d’établir un petit protocole définitif validé juridiquement, l’accord verbal s’est évanoui.
Mauvaise transmission du médiateur au producteur ? Pressions extérieures trop puissantes ? Toujours est-il que le protocole ne sera pas signé : le producteur d’OGM veut semer en zone inondable !
Les producteurs bio ont montré leur volonté de trouver des solutions, mêmes très insatisfaisantes pour eux.
L’agro business OGM, ne veut rien entendre :
- Ni l’opposition de l’écrasante majorité des citoyens (+ de 80%),
- Ni l’opposition de la majorité des agriculteurs (+ de 60 %).
L’agro business OGM refuse la démocratie.
L’agro business a « évalué » les risques d’affrontements violents entre paysans, ce risque couru par d’autres, lui a paru très supportable…. Le paysan, cette bonne vieille source à dollars sur laquelle prospère le système, va devoir, une fois de plus, payer les pots cassés.
Dans le Gers, cette surdité a coûté la disparition de 8 exploitants agricoles par semaine (2001 – 2006), mais grâce à l’accélération OGM, ce sont toutes les productions de qualité qui vont disparaître du département : maïs doux, waxy, poulets Avigers, productions bio, foie gras, pop corn etc… C’est toute la force d’attraction économique et touristique du département qui va être laminée. C’est intolérable.
Pour les contribuables la note va être salée : 38 M€ et 360.000 € d’astreinte par jour (il y a 4 ans de retard pour non transposition de la directive européenne). Pas d’illusion, ces amendes seront payées car l’Europe déduit les amendes qui lui sont dues du montant des subventions qu’elle doit.
Les citoyens consommateurs exigent un moratoire immédiat jusqu’au 7 mai. La coopérative Lur Berri au Pays Basque, vient de s’engager à ne pas vendre de semences OGM ni à signer de contrat avant le deuxième tour des présidentielles. NOUS EXIGEONS LA MÊME CHOSE des COOPERATIVES ET NEGOCIANTS DU GERS. LES CONSOMMATEURS, LES CITOYENS DOIVENT ÊTRE ENTENDUS.
UFC QUE CHOISIR DU GERS
29, chemin de Baron - 32000 AUCH
Courriel : gers@ufc-quechoisir.org
Président Jean Claude FITERE - tél. 05.62.65.52.19
29, chemin de Baron - 32000 AUCH
Courriel : gers@ufc-quechoisir.org
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