Élue à Auch, Danielle Arrieu participera lundi au débat sur la démocratie écologique.
Quand, dans le cadre du Grenelle de l'environnement organisé lundi à Auch, il a fallu choisir un groupe de travail, Danielle Arrieu s'est naturellement tournée vers le groupe 5, consacré à la démocratie écologique. Dans la synthèse nationale réalisée par ce groupe, la conseillère municipale auscitaine (Verts) retrouve des propositions qui lui sont chères.
Le document évoque la reconnaissance des partenaires environnementaux, une véritable stratégie de développement durable et surtout, le projet de « décisions publiques construites dans la transparence, fondées sur la concertation et la participation (lire également ci-contre). « Cela fait vingt-cinq ou trente ans que nous prônons ces idées. Nous demandons que désormais elles soient appliquées », souligne Danielle Arrieu.
Selon les Verts, la démocratie écologique doit impliquer la société civile. Tout d'abord en donnant un véritable statut aux acteurs les plus légitimes et les plus impliqués. « C'est une obligation pour moi d'attribuer une véritable reconnaissance aux personnes qui ?uvrent dans le milieu environnemental ou dans les ONG, par exemple. Il faut leur donner de véritables moyens, financiers, pour travailler. »
Danielle Arrieu prône une véritable implication de la société civile dans le débat public. « Les élus ont souvent peur de la société civile. Ils voient en elle un adversaire. Ce n'est pas comme cela qu'il faut raisonner. Un élu ne peut pas forcément tout savoir. Il est donc légitime qu'il reçoive de l'aide. Société civile et élus, nous sommes sur la même planète. Il faut donc travailler ensemble. »
Pédagogie. Selon la conseillère municipale, ce principe devrait s'appliquer à tous les échelons de décision, tant au niveau national que plus localement. « Il faut par exemple totalement réformer le Conseil économique et social régional (CESR), pour qu'il puisse pleinement jouer son rôle. Aujourd'hui, trop peu de gens peuvent agir dans le cadre du CESR. »
Au niveau des communes, la conseillère municipale verte prône la création de commissions extra-municipales, qui viendraient aider les élus dans leurs prises de décisions. « Dans le même temps, je crois beaucoup au rôle que les élus peuvent jouer au niveau départemental ou intercommunal. Il faut leur donner plus de responsabilités, pour qu'ils ne puissent plus se réfugier derrière les décisions de l'État.
Lundi, Danielle Arrieu proposera également que les collectivités publiques fassent davantage de pédagogie environnementale en direction de la population. De même, elle demandera que tout projet public s'inscrive désormais dans une démarche de développement durable.
Elle espère, sans être dupe. « Je crains qu'avec ce Grenelle, on soulève beaucoup d'écume, mais qu'il n'y ait rien dessous. Au gouvernement de me prouver que je me trompe à ce sujet. »
Le document évoque la reconnaissance des partenaires environnementaux, une véritable stratégie de développement durable et surtout, le projet de « décisions publiques construites dans la transparence, fondées sur la concertation et la participation (lire également ci-contre). « Cela fait vingt-cinq ou trente ans que nous prônons ces idées. Nous demandons que désormais elles soient appliquées », souligne Danielle Arrieu.
Selon les Verts, la démocratie écologique doit impliquer la société civile. Tout d'abord en donnant un véritable statut aux acteurs les plus légitimes et les plus impliqués. « C'est une obligation pour moi d'attribuer une véritable reconnaissance aux personnes qui ?uvrent dans le milieu environnemental ou dans les ONG, par exemple. Il faut leur donner de véritables moyens, financiers, pour travailler. »
Danielle Arrieu prône une véritable implication de la société civile dans le débat public. « Les élus ont souvent peur de la société civile. Ils voient en elle un adversaire. Ce n'est pas comme cela qu'il faut raisonner. Un élu ne peut pas forcément tout savoir. Il est donc légitime qu'il reçoive de l'aide. Société civile et élus, nous sommes sur la même planète. Il faut donc travailler ensemble. »
Pédagogie. Selon la conseillère municipale, ce principe devrait s'appliquer à tous les échelons de décision, tant au niveau national que plus localement. « Il faut par exemple totalement réformer le Conseil économique et social régional (CESR), pour qu'il puisse pleinement jouer son rôle. Aujourd'hui, trop peu de gens peuvent agir dans le cadre du CESR. »
Au niveau des communes, la conseillère municipale verte prône la création de commissions extra-municipales, qui viendraient aider les élus dans leurs prises de décisions. « Dans le même temps, je crois beaucoup au rôle que les élus peuvent jouer au niveau départemental ou intercommunal. Il faut leur donner plus de responsabilités, pour qu'ils ne puissent plus se réfugier derrière les décisions de l'État.
Lundi, Danielle Arrieu proposera également que les collectivités publiques fassent davantage de pédagogie environnementale en direction de la population. De même, elle demandera que tout projet public s'inscrive désormais dans une démarche de développement durable.
Elle espère, sans être dupe. « Je crains qu'avec ce Grenelle, on soulève beaucoup d'écume, mais qu'il n'y ait rien dessous. Au gouvernement de me prouver que je me trompe à ce sujet. »
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